Easy Lay-Up

Le plus beau sport se joue avec une balle orange !

Vers une finale Spurs-Heat ?

La nuit prochaine, les Spurs de Tony Parker et de Tim Duncan auront l’occasion de balayer les Grizzlies dans leur Fed Ex Forum et d’accéder ainsi aux Finales NBA pour le première fois depuis 2007.  

A l’époque San Antonio avait gagné ces Finales 4-0 face aux Cavaliers d’un certain Lebron James, Tony Parker avait élu MVP… Bon attention, la victoire des Spurs cette nuit n’a rien de sûr. Memphis ne va pas se laisser faire et va tout tenter pour au moins sauver l’honneur dans cette série. A mon avis, les Grizzlies sont même favoris de ce match 4.
En revanche, en gagnant le match 3 à l’extérieur samedi dernier, les Spurs se sont clairement mis à l’abri. Ils mènent désormais 3-0 et jamais une équipe NBA n’a remonté un tel déficit dans une série de playoffs. Il paraît fort peu probable que Memphis soit la première franchise a réalisé un tel exploit car ces Spurs jouent trop juste, ils ont tout simplement trop d’expérience pour laisser filer plus d’un match maintenant qu’ils mènent aussi largement. On s’attendait à ce que Memphis fasse très mal à l’intérieur avec sa paire Gasol-Randolph. On s’attendait à ce que la défense extérieure, agressive et athlétique, des Grizzlies fasse déjouer la bande à Tony et Timmy.

En fait, ce fut le cas lors de ces trois premières rencontres mais pas suffisamment. Pas suffisamment pour enrayer durablement l’armada texane. Mike Conley et Tony Allen se sont relayés au chevet du meneur français. Ils l’ont serré, ils l’ont malmenés parfois mais cela n’empêche pas TiPi de tourner à 20,3 points à 46,4%, 10,7 passes décisives et 2,7 interception par match depuis le début de la série. Tim Duncan, du haut de ses 37 ans, tourne lui à 15,7 points, 9,7 rebonds, 4 passes et 2,7 contres par match depuis 3 matchs. Ni Marc Gasol, le meilleur défenseur de l’année, ni Zach Randolph n’arrivent à tenir le « vieux » Duncan. Et quand il s’agit de faire la différence en prolongation comme dans le match 3, the Big Fundamentals nous récite ses classiques et permet à son équipe d’avoir un pied et demi en Finales NBA.

Timmy D. lay up

Un certain Gregg P., un certain Timmy D. et un certain Tony P. joueront (oui, je sais ce n’est pas encore totalement fait…) donc bientôt leurs quatrièmes Finales ensemble. Les trois premières se sont soldées par une visite à la Maison Blanche et l’obtention d’une bague de champion…

A l’Est, la Finale de Conférence est plus indécise même si le Heat a pris une sérieuse option en remportant le match 3 sur les terres d’Indiana. Les Pacers sont loin d’avoir dit leur dernier mot et la fessée reçue la nuit dernière doit les motiver encore plus. Ces Pacers ont prouvé lors des deux premiers matchs qu’ils ont ce qu’il faut pour mettre en défaut Miami est ses stars. Roy Hibbert règne en maître sur la raquette, David West fait mal au poste bas, Paul George fait de son mieux face à un King James en forme même s’il a raté sa fin de match 2 et la triplette d’arrières George Hill-DJ Augustin-Lance Stephenson n’est pas ridicule face à Mario Chalmers, Dwyane Wade, Ray Allen ou Norris Cole.

Pour autant, on a l’impression que le Heat est supérieur, la désagréable impression que le Heat gère sans forcer, que ce Heat n’appuie sur l’accélérateur seulement quand il en ressent le besoin imminent comme dans ce match 3 la nuit dernière. 114 à 96. Voilà ce que ça donne quand Miami s’énerve et que Paul George passe à côté au shoot et que D-Wade apporte, enfin, un écot digne de son statut. Demain mardi, Indiana devra absolument retrouver ses principes des deux premiers matchs : défendre dur, limiter les pertes de balles et pourrir ralentir le match au maximum. Car si jamais la série devait passer à 3-1 pour le Heat avec match 4 à South Beach, il est clair que le futur en playoffs des Pacers se compterait alors en heures…

Si la série devait revenir à 2-2, il restera encore à Franck Vogel et ses hommes à aller gagner une rencontre dans l’American Airlines Arena de Miami. On sait que ce n’est pas une mince affaire mais c’est quelque chose que les Pacers ont déjà réalisé une fois donc pourquoi pas deux ? Il n’en reste pas moins qu’en perdant ce match 3 à la maison, Indiana s’est mis dans une position difficile face à un Heat qui n’a pour l’instant pas raté une occasion de tuer une série dans ces playoffs.

La Finale Spurs-Heat n’est pas loin. Tony parker face aux arrières du Heat, Kawhi Leonard face à Lebron James et Tim Duncan face à Bosh… Ne nous plaignons pas, cela peut faire un très beau programme de Finale. Si les Pacers réalisaient l’exploit, cela nous donnerait une Finale totalement inédite, moins glamour, moins au goût de David Stern certainement mais tout aussi intéressante à suivre entre ces deux gros outsiders. Une chose est sûre, San Antonio sera, pour moi le favori de cette Finale…

Laisser un commentaire

Information

Cette entrée a été publiée le 27 Mai 2013 par dans Tendances, et est taguée , , , , , , , , , , .

Stats du Site

  • 6 168 pages vues

Archives